Les conséquences physiologiques du manque de sommeil
Bonjour et bienvenue dans notre exploration approfondie des effets souvent sous-estimés du manque de sommeil sur notre corps et notre esprit. Dans le rythme effréné de la vie moderne, il...
Bonjour et bienvenue dans notre exploration approfondie des effets souvent sous-estimés du manque de sommeil sur notre corps et notre esprit. Dans le rythme effréné de la vie moderne, il...
À chaque stade du développement du corps humain, le sommeil s’organise autour de deux étapes.
Le sommeil lent qui se définit par deux niveaux de sommeil léger et d’un stade de sommeil profond.
Le sommeil paradoxal qui se caractérise par des mouvements oculaires rapides et se traduit par les rêves les plus proches de la réalité.
Le sommeil n’est donc pas continu, mais évolue progressivement jusqu’à son achèvement. Il n’est pas rare de remarquer des périodes courtes d’éveils entre chaque stade au fur et à mesure que l’individu prend de l’âge.
L’évolution du sommeil se présente généralement en 4 à 6 cycles. Chaque cycle dure généralement une heure et demie. Il débute par un sommeil lent pour progresser en un sommeil paradoxal.
Avant minuit, le sommeil lent dure plus longtemps, ce qui explique les bienfaits réparateurs que le corps humain requière.
Pour le cas des individus qui souffrent d’insomnie, les médecins représentent sur un hypnogramme les durées des cycles du sommeil afin d’évaluer les anomalies et avancer les solutions les plus adéquates.
Le rythme de sommeil du fœtus diffère de celui de sa mère. En effet, la durée de ses activités est étroitement liée à sa croissance rapide avant la 36e semaine. Les cellules se divisent et prennent place avec les différentes fonctions vitales, ce qui nécessite le recours à une grande quantité énergétique. Le sommeil du fœtus est alors très fréquent afin d’assurer le bon déroulement de sa croissance.
Au-delà de cette période, son rythme devient très proche de celui d’un nouveau-né, car tous les éléments qui constituent son organisme se sont pleinement formés.
Après la naissance, l’organisme du nouveau-né se prépare au rythme de sommeil qu’il se constituera une fois adulte. Il s’agit ici d’une éducation qui se manifeste par une moitié de sommeil léger et agité, puis une autre de sommeil profond.
Il est à noter que pendant les six premières semaines suivant la naissance, la maturation cérébrale se trouve accélérée et nécessite une bonne qualité de sommeil.
Bébé sera ensuite confronté aux nouvelles activités qui englobent les promenades, les jeux d’éveils, les repas, le développement moteur… il deviendra aussi plus réactif au bruit, au son et à l’alternance de l’obscurité et de la lumière. Il devra apprendre à se trouver une séquence de sommeil qui soit adaptée à son environnement de croissance.
Les rythmes de sommeil d’un enfant peuvent être classés sous quatre catégories.
À 3 mois, le sommeil paradoxal se présente sous une forme agitée qui dure plus longtemps que le sommeil lent.
À partir de 9 mois, l’enfant peut s’endormir facilement et tomber dans un sommeil profond comme chez l’adulte.
De 9 mois à 6 ans, le sommeil lent et profond prennent place dans la première partie de la nuit et les siestes se font de moins en moins. On peut cependant remarquer des réveils fréquents entre les stades de sommeil.
Entre 6 et 12 ans, le rythme du sommeil se stabilise avec une réduction significative des stades d’éveils au cours de la nuit.
Les activités de l’adolescent s’accompagnent des changements de son corps et impactent la qualité de son sommeil.
Les couchées se font un peu plus tard et les réveils tôt. Les contraintes horaires liées à une discipline de vie changeante régressent la qualité du sommeil réparateur, au profit du sommeil léger.
Même si les week-ends, nos adolescents entament les grasses-matinées, les dettes de sommeils commencent à s’accumuler à cette période de la vie d’une personne.
Les contraintes d’ordre professionnel et familial s’incrustent dans la vie d’un adulte et influencent le rythme de sommeil. La durée moyenne du sommeil se retrouve réduite entre 5 heures à 7 heures. Par conséquent, l’adulte accorde beaucoup plus d’attention sur sa santé afin d’éviter l’accumulation de stress.
L’architecture du sommeil se modifie entièrement au-delà des 60 ans. À cet âge, l’individu dort de moins en moins profondément. La durée des réveils entre chaque stade augmente avec la fréquence des troubles du sommeil. Cela induit à des sommeils très fragmentés et instables chez les personnes âgées nécessitant un suivi rapproché par un médecin traitant.
C’est pendant le sommeil que l’organisme se régénère entièrement. En cas d’insomnie, ce processus ne peut être achevé correctement et la fatigue s’accumule davantage.
Au travail, à l’école ou à la maison, on s’épuise facilement. On ressent constamment un besoin irrépressible de dormir. Parfois, il est possible que l’on souffre même de maux de tête et de vertiges.
Lorsque l’on manque de sommeil, la première conséquence palpable concerne la rechute de la défense immunitaire.
En effet, la réparation des cellules endommagées nécessite l’activation de plusieurs fonctions qui consomment une quantité importante d’énergie. Le sommeil lent et profond est celui qui garantit le bon déroulement de ce renouvellement nécessaire. La mauvaise qualité du sommeil rend alors vulnérables les lymphocytes qui assurent la protection de notre organisme.
Que ce soit chez l’enfant ou chez l’adulte, le manque de sommeil favorise la prise de poids.
Selon les médecins, ce trouble provoque un déséquilibre un niveau de deux hormones spécifiques :
la leptine : hormone de la satiété ;
la ghréline : hormone qui stipule l’appétit.
Chez une personne qui souffre de manque de sommeil, on constate généralement un taux de leptine faible et un taux de ghréline surélevé ce qui entraîne une envie constante de manger. Qui plus est, pour compenser la fatigue ressentie par l’organisme, le cerveau oriente souvent l’envie vers des aliments gras et sucrés. Avec ce type de régime, la prise de poids est garantie, mais également avec les diverses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires.
Des études ont d’ailleurs montré que les personnes sujettes à l’insomnie sont les plus enclines au surpoids et à l’obésité.
Le métabolisme se traduit par l’ensemble de réactions chimiques dont l’organisme a besoin pour assurer sa survie et son développement. Bien évidemment, tout cela exige une dépense énergétique suffisant.
Et comme le manque de sommeil engendre une baisse d’énergie, le métabolisme tout entier peut être perturbé, notamment la respiration, la circulation sanguine, la régulation hormonale, la santé cardiaque, la digestion...
En conséquence, diverses maladies apparaissent :
hypertension artérielle ;
insuffisance cardiaque ;
obésité ;
diabète ;
maladies cardiovasculaires.
L’insomnie favorise la production du cortisol dans l’organisme. Pour rappel, il s’agit d’une hormone de stress qui peut être un facteur de stress oxydatif.
Associé à la fatigue, cette forme de stress s’attaque directement à la peau en détruisant le collagène. Les conséquences s’expriment par une peau lâche, des rides accentuées et des yeux cernés. Le visage affiche également un teint pâle.
Conclusion :
Le sommeil constitue un pilier essentiel dans la santé et le fonctionnement de l’organisme. À la moindre négligence, le manque de sommeil peut vite engendrer de multiples problèmes de santé. Sur le long terme, cela pourra également avoir un mauvais impact sur la vie professionnelle et sociale. Si vous souffrez d’insomnie, il est donc grand temps de vous prendre en charge et de chercher des solutions rapidement.
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